Dongo: près de quatre cents cas de malaria enregistrés


Vue aérienne de la cité de Dongo

La réalité vécue à Dongo, dans la province de l’Equateur, est frappante : près de quatre cents cas de malaria sont répertoriés sur une moyenne de six cents consultations par mois. D’après l’infirmier en chef du dispensaire de référence, cette situation est consécutive à l’insalubrité qui s’est installée depuis la fuite des habitants de ce village.

« Un assainissement s’impose pour rendre le milieu viable et réduire sensiblement l’impact de la malaria dans ce coin », affirme l’infirmier en chef de l’hôpital de Dongo. Mais à côté de cette réalité, Patrick Ngazipwe évoque également des difficultés de prise en charge des malades. D’après lui, sa structure médicale manque de matériels adéquats et de médicaments nécessaire pour soigner les malades.

Le transfert des malades vers d’autres centres pour des cas graves et urgents s’avère impossible. Ce qui pousse les populations à se rendre carrément à Brazzaville pour des soins de qualité. Il explique :

« Ici, on traite les gens gratuitement. Et pour avoir un bon lot de médicaments, il faut avoir de l’argent pour les acheter  ailleurs. C’est ce qui fait que la quantité de médicaments soit insuffisante. On se contente seulement de ce qu’on nous donne.»

Toujours sur le plan sanitaire, l’équipe médicale déplore le nombre croissant d’infections sexuellement transmissibles chez les jeunes. A cela, il faut ajouter des infections respiratoires chez un grand nombre d’enfants.