Le batteur du tam tam, à l'entrée de la Fikin
Une semaine après l’ouverture officielle de l’édition nationale de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin), l’ambiance est encore loin d’être festive comme les autres années. Donc, pas d’engouement jusque là. Le directeur administratif de cette entreprise publique dénonce une campagne de déstabilisation dont serait victime son entreprise de la part de certaines compagnies brassicoles de la place.
Dès l’entrée de l’enceinte de la Fikin, on se rend tout de suite à l’évidence: pas beaucoup de nombre de visiteurs.
Les habitués de la Fikin sont formel: cette édition de la Fikin est loin de refléter le vrai visage d’une foire.
Lambert Kasula, directeur chef du département administratif de la Fikin a trouvé une justification de cette contreperformance: il accuse certaines entreprises brassicoles locales d’entretenir une concurrence déloyale et de mener une mauvaise campagne contre la Foire internationale de Kinshasa.
La concurrence vient notamment de ces kermesses qui pilulent à travers la ville pendant cette période des vacances.
Pourtant, se plaint Lambert Kasula, la Fikin a le monopole d’organisation des activités foraines.
Il promet ainsi d’engager des poursuites judiciaires contre les organisateurs de ces kermesses.
Le directeur chef du département administratif de la Fikin ne perd cependant pas espoir: il appelle la population kinoise à fréquenter la Fikin et la rassure des conditions sécuritaires qui y sont garanties à n’importe quelle heure.
