Saison agricole 2010-2011: 120 tracteurs et 220 vaches pour le Katanga


Un lot des tracteurs dans l'attente de leur dispatching dans les terrtoires du Katanga, photo Radio Okapi, 11/08/10

Le gouvernement central a accordé à la province du Katanga cent vingt tracteurs et deux cent vingt vaches. Le ministre national de l’Agriculture, Norbert Basengezi Katintima,  pêche et élevage a présenté ce matériel roulant, mardi 10 août à Lubumbashi, au cours de la cérémonie du lancement de la campagne agricole 2010-2011.

Dans trois jours, les premiers tracteurs devront être acheminés dans les territoires proches de Lubumbashi.

«Opération 70 hectares», c’est de cette manière que le ministre provincial de l’Agriculture qualifie la saison culturale qui commence en septembre.

Chaque territoire du Katanga, qui bénéficie d’un tracteur, devra au minimum cultiver les 70 hectares de maïs.

Ces tracteurs d’une capacité de près des 60 chevaux peuvent labourer 5 à 6 hectares par jour.

Cette fois-ci,  les territoires n’auront pas d’excuses; car tout a été prévu pour leur faciliter la tache, a déclaré le ministre Norbet Basengezi:

Il a précisé:

«Ces tracteurs seront accompagnés des accessoires. Ils seront convoyés avant le début des pluies. Chaque territoire recevra 2.500 litres de carburants. Selon nos calculs, c’est suffisant pour cultiver 70 hectares. Celui qui ne les atteindra pas, il viendra nous dire à qui nous avons remis plus que lui. Et les 70 hectares sont à cultiver en 12 jours.»

Norbert  Basengezi a, par ailleurs,  sensibilisé les Katangais à s’investir davantage dans l’agriculture afin de réduire l’importation des produits agricoles.

S’agissant des deux cent vingt vaches, chaque territoire recevra dix têtes pour l’élevage pilote.

Là aussi, les produits vétérinaires sont disponibles, selon la même source.

Le Katanga a aussi bénéficié de 33.000 houes et 66 tonnes des semences de maïs.

Enfin, le ministre Basengezi a accordé un délai de deux mois à tout propriétaire d’une ferme non exploitée de confirmer son exploitation.

Dans le cas contraire, ces fermes seront saisies et réattribuées à d’autres personnes.