Le manque des professeurs qualifiés et des infrastructures adaptées a motivé la fermeture de la filière médicale
Les étudiants de l’Université pédagogique nationale (UPN) ont manifesté, mercredi 15 septembre à Kinshasa, contre la mesure du ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) portant fermeture de la filière d’études médicales de cette institution. Les manifestants en colère sont descendus dans la rue, brûlant les pneus et jetant les pierres sur les autorités académiques et sur les passants. Aussitôt, la police est venue maîtriser la situation.
Les étudiants de l’UPN ont pu exprimer leur ras-de-bol, mercredi, dans leur institution par des pneus brûlés, un jet des pierres dans tous les sens, des cris de colère et de révolte poussés à vive voix…
Ils ont protesté contre la mesure du ministre de l’ESU consistant à fermer le département des sciences infirmières, déclaré non viable.
Le manque des professeurs qualifiés et des infrastructures adaptées a motivé cette décision ministérielle.
La colère des étudiants s’est directement déversée sur le comité de gestion de l’UPN.
Ils estiment que ce comité est à la base de leur malheur, étant donné qu’il n’a pas pris des dispositions pour se conformer aux exigences du ministère de tutelle.
Les autorités académiques ont déclaré, de leur coté, n’avoir aucune solution face à ce problème.
Ils ont invité les étudiants à adresser leur mémorandum au ministère de l’ESU.
Cela a davantage irrité les étudiants qui étaient devenus incontrôlés.
Il a fallu, pour ce fait, un déploiement consistant des éléments de la police, qui ont aussitôt tiré des balles en l’air.
Peu après, les étudiants ont été maîtrisés et le calme a été rétabli sur les lieux.
