Isiro: 700 élèves déplacés non admis à l’école


La ville d'Isiro en Province Orientale

Plus de sept cents élèves déplacés du district du Haut-Uélé regroupés à Isiro, à 570 kilomètres au nord-est de Kisangani, ne sont pas admis dans les écoles publiques depuis la rentrée scolaire 2010-2011. Les parents de ces élèves lancent un cri d’alarme.

Selon le président des déplacés du Haut et Bas-Uélé, Ghislain Tababanito, les parents de ces élèves, déplacés eux aussi, sont dépourvus de moyens pour payer la prime exigée par les autorités scolaires.

Toutes les démarches entreprises pour leur admission dans des écoles publiques, a déclaré leur représentant, n’ont pas abouti.

Ces parents ont envoyé, le 22 août,  un mémorandum au vice-premier ministre chargé des Télécommunications lui demandant de prendre en charge la scolarisation de nos enfants.

Ce document est resté sans suite, a indiqué Ghislain Tababanito, avant d’ajouter:

«Nous avons, par la suite, introduit la liste des enfants à la sous-division de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP). Mais, hier, le chef de sous-division m’a dit que qu’on ne peut pas autoriser aux enfants des déplacés d’étudier. Car, on ne sait celui qui payera pour eux. Nous regrettons beaucoup.»

Il a déploré le fait que, selon lui, les choses vont vite dans d’autres provinces ou districts, contrairement au Haut-Uele, où il n’a pas de solution.

Pour sa part, le ministre provincial de l’Education a  affirmé attendre de ses collaborateurs un rapport détaillé concernant ces élèves avant de soumettre leur cas au conseil des ministres.