Lubumbashi: arrêt de travail à la SNCC


Agents de la SNCC devant un train

Les cheminots ont débrayé le  lundi 25 octobre à la Société nationale des chemins de fer du Congo, SNCC, à Lubumbashi. Deux secteurs seulement sont concernés : les ateliers centraux et  la circonscription d’exploitation. Les agents de ces deux secteurs réclament notamment la paie de quatre mois des salaires.

La délégation de l’ intersyndicale de la SNCC dit  ne pas être au courant de ce mouvement  et regrette qu’il soit observé au moment où  la délégation de la Banque mondiale  séjourne à Lubumbashi pour finaliser le processus  de relance de cette  société de l’Etat.

Aucun de mouvement de machines n’est observé  dans les ateliers  centraux. Les différents services dans le secteur d’exploitation sont vides,   ont confirmé certains agents de la  SNCC.

Les grévistes  réclament notamment le paiement de 4 mois  de salaire, l’organisation  des élections libres et  transparentes du comité  de l’intersyndicale et la nomination d’un nouveau mandataire en remplacement de l’ ADG Freddy Struman.

Cet arrêt de travail coïncide avec l’arrivée à Lubumbashi  ce même lundi d’une délégation de la Banque mondiale. Celle-ci est venue confirmer  auprès de l’autorité provinciale la décision de cette institution financière internationale d’appuyer la relance de la SNCC avec 218 millions des dollars.

Cette agitation  inquiète le comité de  l’intersyndicale de la SNCC.

S’agissant du retard dans la paie des salaires,  l’intersyndicale reconnaît que l’entreprise connaît une  baisse de la production  pour l’instant. Les 1,8 million à 2 millions de dollars américains produits mensuellement ne peuvent pas couvrir  la charge salariale  de la SNCC, estimée  à  4 millions de dollars américains.

Du côté des délégués syndicaux, aucune déclaration n’est faite pour l’instant. Ils affirment être encore en concertation.