Grands Lacs: une tripartite à Kinshasa pour la réhabilitation du barrage de la Ruzizi II


La centrale de Ruzozi, une solution au déficit énargétique dans la région des Grands Lacs (www.3tamis.org).

Une tripartite RD Congo-Rwanda-Burundi s’est tenue ce vendredi 12 novembre 2010 à Kinshasa pour réfléchir sur les solutions aux problèmes énergétiques auxquels sont confrontés les populations de ces trois pays de la région des Grands Lacs. Au cours des assises, les délégations de ces trois pays ont focalisé leur attention sur le fonctionnement  de la Société internationale d’électricité dans la région des pays des Grands Lacs, Sinelac. Cela en vue de réhabiliter le barrage électrique de la Ruzizi II.

Pour les ministre congolais de l’Energie, Gilbert Tshiongo, le faible taux de desserte en électricité dans les pays des Grands Lacs contrastant avec le potentiel dont ces pays sont pourvus justifie leur engagement à poser des actes tant sur le plan politique, institutionnel que légal.

Cela en vue d’en tirer profit le plus rapidement possible et éviter ainsi de condamner longtemps les populations au cycle vicieux de la pauvreté.

«C’est ici l’occasion de reconnaître les efforts déjà entrepris par nos trois pays pour la construction de la centrale de Ruzizi 2 en vue de la réhabilitation de cet outil de production communautaire et surtout l’accroissement de la production par le développement de Ruzizi 3 et Ruszizi 4 et de la centrale thermique à gaz méthane», a notamment déclaré le ministre congolais.

Pour son collègue du Burundi, Moïse Bukumi, les décisions qui seront prises en ce qui concerne le règlement des dettes Sinelac et sociétés nationales d’électricité des Etats membres auront une incidence capitale sur l’avenir de l’entreprise.

«Les décisions que nous prenons, elles influeront de façon décisive sur la réalisation de la réhabilitation de l’outil de production dont l’urgence n’est plus à démontrer pour personne», a-t-il souligné en substance.

Côté rwandais, la secrétaire d’Etat chargée de l’Eau a affirmé pour sa part que les assises de Kinshasa témoignaient de la volonté de ces trois pays de trouver des solutions, à travers la Sinelac, aux problèmes de déficit énergétique dans la région des Grands Lacs.