Kasumbalesa: procès en flagrance des présumés pilleurs des bureaux de la DGDA


Camions à l'arrêt au poste frontalier de Kasumbalesa (Archives)

Une dizaine de personnes interpellées mardi 16 novembre après la manifestation des commerçants contre la DGDA au poste frontalier de Kasumbalesa sont à la barre. Dans un procès en flagrance ouvert ce mercredi 17 novembre, ils sont notamment poursuivis pour pillage.

Mardi, les commerçants ont protesté contre la mesure prise par la DGDA/Kasumbalesa qui les oblige désormais à payer des taxes pour les grains ou la farine de maïs et autres denrées alimentaires en provenance de la Zambie et transportés dans des camions de marque Canter. Ils arguaient qu’en tant que détaillants, ils n’avaient pas à payer cette taxe de 100 000 FC (environ 111 USD).

Le gouvernement provincial du Katanga a pris des décisions pour réglementer ce commerce.

Toute présence ou circulation des véhicules de marque Canter ou tout autre véhicule de ce genre  à Kasumbalesa et dans ses environs est interdite, a déclaré le ministre provincial de l’Intérieur, Jean-Marie Dikanga Kazadi.

Entre temps, la DGDA affirme avoir libéré la quarantaine des véhicules Canter qu’elle a interceptés au niveau du guichet unique. Une décision prise pour baisser la tension.

La plupart de camions libérés de Kasumbalesa se trouvent au péage de Kisanga, à une dizaine de kilomètres de Lubumbashi, a précisé le sous-directeur de la DGDA.

Le chef de cité de Kasumbalesa quant à lui annonce  qu’au cours des incidents de ce mardi on a enregistré six blessés et une dizaine d’arrestations.

Le ministre provincial de l’Intérieur du Katanga, qui s’est rendu mardi à Kasumbalesa, affirme que le calme est revenu dans cette cité.