Des manifestations sur la défense des droits de l’enfant sont organisées ce samedi 20 novembre entre les partenaires et les ONG de droits des enfants à Mbuji-Mayi, à l’occasion de la célébration du 21e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant
Les ONG de défense de droits de l’enfant notent certaines avancées en matière de protection de l’enfant mais souhaitent qu’un accent soit mis sur la sensibilisation des communautés de base et aussi l’implication de l’Etat surtout dans la prise en charge des enfants en conflit avec la loi.
Si la loi portant protection de l’enfant continue à être vulgarisée, l’Unicef et ses partenaires notent cependant qu’il y a des points où il faudra attirer l’attention des gouvernants et de la population, en dépit de quelques avancées en la matière.
Le rapport MICS 3 de 2010 souligne un faible taux d’enregistrement des naissances dans la province, soit 14%.
Les indicateurs placent la malnutrition au-delà de 10% sans oublier la non vaccination de routine de quelque 69 mille enfants cette année.
Me Jules Kabangu, agent de réinsertion des enfants chez «Save The Children », quant à lui, en appelle, à la sensibilisation de la communauté sur la sorcellerie dont sont accusés les enfants et les violences sexuelles :
Pour ce juriste, le respect des droits de l’enfant ne s’assimile pas au libertinage. « C’est en fait tout le contour autour de l’éducation. Punir quand il faut punir mais savoir que la punition à prendre ne peut pas nuire à la santé de l’enfant », ajoute-t-elle.
Le comité provincial de l’enfant affirme qu’en dépit de multiples campagnes de sensibilisation, le mariage précoce demeure encore un épineux problème dans la promotion des droits de l’enfant.