Kinshasa: les femmes exigent la parité en marge de la 20ème session parlementaire ACP-UE

Les chefs des partis politiques ne facilitent  pas l’émergence des femmes au sein des institutions, particulièrement au Gouvernement.  C’est ce qu’ont fait remarquer, ce mardi 30 novembre à Kinshasa, les intervenants lors de l’ouverture des travaux du forum des femmes tenu au en marge de la 20ème session parlementaire ACP-Union européenne. 

«Nous faisons du sur place», a lancé la ministre congolaise du Genre et Famille, Marie Ange Lukiana,  en réponse aux préoccupations soulevées par les participants à ce forum quant à l’application de la parité en RDC.

Presque tous  les intervenants ont été d’avis que les mécanismes mis en place dans les différentes lois devraient faire bouger les lignes.

La représentation des femmes dans plusieurs institutions est faible.

Elle tourne encore, selon la ministre Lukiana, autour de 10% au lieu de 30%, tel qu’exigé par la loi.

A propos justement des instruments juridiques, Marie Ange Lukiana a indiqué, outre les différentes conventions ratifiées par la RDC, que la constitution du 18 février 2006, en son article 14, proclame pour la première fois le principe de la parité.

Loin de croiser les bras, les femmes ont affirmé leur volonté de se battre jusqu’au bout.

Elles ont reconnu qu’elles ont reçu le soutien de la majorité d’hommes au sein du Parlement, que Marie Ange Lukiana appelle: «les hommes Genre.»