Une marche pour soutenir la révision constitutionnelle à Mbuji-Mayi

De centaines de personnes ont marché, vendredi 21 janvier sur les artères de la ville de Mbuji-Mayi en guise de leur soutien à la promulgation de la loi portant révision de la constitution. La marche a été initiée par le gouverneur de la province du Kasaï oriental, Alphonse Ngoyi Kasanji. Par contre, la société civile du Katanga s’insurge contre cette loi que le chef de l’Etat a promulguée le jeudi 20 janvier.

A leur tête des manifestants à Mbuji-Mayi se avaient le gouverneur Alphonse Ngoyi Kasanji et tous ses collaborateurs, le bureau de l’assemblée provinciale ainsi que les partis membres de l’Alliance pour la majorité présidentielle (AMP).

Cette marche est partie du nouveau bâtiment administratif du gouvernorat en passant par l’avenue Kalonji pour déboucher sur le rond-point de l’étoile dans la commune de Dibindi.

Alphonse Ngoyi a affirmé que «le Kasaï oriental soutient l’élection présidentielle à un seul tour. Parce que nous voulons l’unité de notre pays. Nous ne voulons pas que le désordre que nous voyons ailleurs vienne ici chez nous.»

Il a, par ailleurs, appelé tous les candidats à ce scrutin à accepter cette révision constitutionnelle.

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Protestations à Lubumbashi

Au cours d’une conférence de presse, tenue le même vendredi à Lubumbashi, les délégués de vingt organisations de la société civile du Katanga ont  accusé les élus du peuple d’avoir trahi leurs électeurs en privilégiant leurs propres intérêts.

Ils ont appelé ainsi la population à leur retirer le mandat aux prochaines élections.

«Le moment du vote est un moment crucial pour l’avenir du pays (…) C’est un moment où il faut  élire des personnes qui vont résister aux dollars qu’on leur tendent au niveau de l’hémicycle chaque fois qu’il fauter voter des lois contraires à l’intérêt du peuple,» a déclaré leur porte-parole, Jean Pierre Muteba.

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