Kisangani: l’école nationale d’administration veut réduire la disparité hommes-femmes

Une vue de la ville de Kisangani. Photo syfia-photos.infoUne vue de la ville de Kisangani. Photo syfia-photos.info

Une vue de la ville de Kisangani. Photo syfia-photos.info

L’école nationale d’administration forme depuis mercredi 16 février une équipe de trente agents sur l’intégration du genre,  la protection et les droits de l’enfant. Objectif : réduire la disparité entre les hommes et les femmes, les jeunes et les moins jeunes ainsi que entre les plus gradés et les moins gradés au niveau de l’administration publique à Kisangani.

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du vaste programme de la réforme de l’administration publique et vise l harmonie dans les rapports sociaux et la participation de toutes ces catégories sociales au développement du pays.

Aimé Mukendi, un des facilitateurs de cette formation, explique l’intérêt d’une telle approche:

Les cadres et agents de l’administration publique qui sont appelés à participer à la conception, à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation de différents programmes, dans les rapports sociaux qui sont pour la plupart de temps marqués par des disparités, lesquelles se fondent sur la différence de sexes et la position sociale. Les gens veulent bannir ces disparités pour arriver à une société plus juste, plus équilibrée, où les hommes et les femmes ainsi que toutes les catégories sociales vont participer aux efforts de développement…

Cette formation de renforcement des capacités est assurée par les facilitateurs de l’école nationale d’administration, en partenariat avec le Paideco, le projet d’appui aux initiatives de développement communautaire.

Ce projet est financé par la Coopération technique belge,  dans le cadre de la mise en place des entités administratives décentralisées en République Démocratique du Congo.