Présidentielle 2011: candidature unique, Etienne Tshisekedi appelle l’opposition à s’unir autour de lui

Etienne Tshisekedi, président de l'UDPS à Bruxelles en 2010. Photo udps.beEtienne Tshisekedi, président de l’UDPS à Bruxelles en 2010. Photo udps.be

Etienne Tshisekedi, président de l'UDPS à Bruxelles en 2010. Photo udps.be

Le président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, a réaffirmé sa candidature à l’élection présidentielle prévue pour novembre 2011. Au cours d’une conférence de presse, dimanche 20 février à Kinshasa, il a, par ailleurs, demandé à toute l’opposition de se regrouper autour de lui dans une plate-forme électorale qu’il va mettre en place. 

Devant les journalistes, dimanche, le leader de l’UDPS a déclaré:

«Je [lance] un vibrant appel à toutes les forces de l’opposition pour s’unir autour de moi pour que nous puissions faire face aux [prochaines] échéances électorales. Ce principe, je peux aussi le renouveler maintenant. Il n’y a absolument pas de changement. Et, il ne faut pas me [prêter] des intentions que je n’ai pas eues. Parce que je suis à la base du regroupement des partis de l’opposition pour faire un front unique.»

Pour atteindre cet objectif, Etienne Tshisekedi entend procéder en  deux phases:

«Le premier devoir d’un dirigeant de parti est d’organiser le parti. Voilà pourquoi, tout le temps qui passe, je l’emploie à organiser mon parti. Dès que je l‘aurais apprêté, je vais maintenant entamer la deuxième étape, qui est celle de la formation de plate-forme pour l’action commune. Parce qu’il ne faudrait pas dans cette plate-forme commune vous présenter seul avec votre femme et vos enfants. Il faut y venir avec un parti qui a des membres.»

A l’occasion de la célébration du 29eme anniversaire de la création de son parti, mardi 15 février à Kinshasa, Etienne Tshisekedi a affirmé sa détermination à se présenter à la présidentielle de 2011. Que l’opposition politique s’unisse ou non derrière une candidature unique, il a dit n’admettre «aucun compromis» à ce sujet.

Ce propos avait suscité des réactions parmi les opposants congolais. Vital Kamerhe, un autre candidat déclaré de l’opposition, avait estimé que la déclaration d’Etienne Tshisekedi constitue «un pari risqué face à un adversaire commun de l’opposition.»

De son coté, le Mouvement de libération du Congo (MLC), de l’opposant Jean-Pierre Bemba, s’était déclaré favorable à un rassemblement de l’opposition plutôt autour d’un projet commun.