Kisangani: Mwando Simba impressionné par le projet alimentaire du camp Base et la réhabilitation du camp Lukusa


Le ministre de la Défense, Charles Mwando Simba, passage en revue des troupes (septembre 2010)

Le ministre de la Défense, Charles Mwando Simba,en mission de travail à Kisangani, en Province Orientale, a visité samedi le centre de formation du camp Lukusa en réhabilitation ainsi que le camp Base de la même ville. Il a salué notamment le projet alimentaire en cours au camp Base qu’il souhaite voir dans d’autres camps militaires du pays dans le cadre de la réforme de l’armée congolaise.

Le ministre Mwando était accompagé de Roger Meece, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC.

Les deux personnalités ont visité le centre de formation du camp Lukusa en réhabilitation grâce au financement des gouvernements canadien et britannique à hauteur de 15 millions de dollars américains.

Elles se sont  également rendues au camp Base où, grâce au financement du gouvernement américain, est aussi en pleine réhabilitation au niveau des dortoirs.

Mwando Simba s’est particulièrement réjoui du projet d’autosuffisance alimentaire du camp Base qui prévoit des activités champêtres avec une dizaine d’hectares cultivées par les militaires stagiaires ainsi que la pisciculture et l’élevage.

«La réforme prévoit l’autosuffisance alimentaire, c’est vraiment le modèle qui doit être transporté ailleurs, dans les autres camps. Ici, c’est déjà un projet avancé,» a souligné le ministre conglais de la Défense.

Pour le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC, Roger Meece, la Monusco réitère son engagement à mobiliser les ressources pour soutenir les efforts du gouvernement congolais dans la réforme de l’armée.

«Avec le Conseil de sécurité, il y a quelques semaines, j’ai souligné l’importance de renforcer les efforts pour aider la FARDC à se professionnaliser, à développer l’infrastrcuture. Nous continuons aussi d’aider à la mobilsiation des ressources qui puissent continuer et même augmenter le niveau de cette activité,» a souligné pour sa part le chef de la Monusco.