Carence des magistrats en RDC: le CSM adopte un mécanisme de rotation triennale

La troisième session extraordinaire de l’assemblée générale du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) s’est clôturée, le jeudi 26 mai à Kinshasa. Au cours de cette session de dix jours, la question de l’effectif déficitaire des magistrats dans certaines régions a été abordée. Un mécanisme de rotation triennale des magistrats a été adopté.

Les participants ont relevé une concentration des magistrats dans les grands centres urbains, particulièrement à Kinshasa, au détriment des zones rurales. Le mécanisme de rotation ainsi adopté vise à assurer un équilibre dans l’administration de la justice à travers l’ensemble du territoire national.   

En ce qui concerne la discipline et l’éthique professionnelle, les participants ont opté pour que les fautes commises par les justiciers soient sanctionnées.

«La conduite du magistrat est une garantie pour le bon fonctionnement de la justice,» ont-ils fait remarquer.

La session a également réfléchit sur la modernisation et la planification de l’appareil judiciaire congolais.

Pour le CSM, le recyclage du personnel judiciaire demeure une préoccupation.

En matière de législation et du statut des magistrats, les participants à la session ont  souhaité que le CSM soit consulté préalablement sur toute question concernant le pouvoir judiciaire.

Le président du CSM, Jérôme Kitoko, a indiqué qu’à la lumière des résolutions adoptées pendant ces assises, il y a lieu que la justice congolaise soit une justice capable de mettre fin à l’impunité.

Toutes ces résolutions seront soumises au chef de l’Etat pour approbation.  

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