Nord-Kivu: la circulation illégale des milliers d’armes légères est un facteur permanent d’insécurité

Vue de la ville de Goma.alVue de la ville de Goma.al

Vue de la ville de Goma.al

C’est le constat fait, samedi 4 juin, à Goma à l’issue d’une journée de réflexion organisée par l’Association des volontaires du Congo (Asvoco) sur le thème: «Qui est responsable?». Selon le président de cette association, Dufina Tabu Mwenebatende, douze mille armes ont été distribuées aux civils et aux forces d’autodéfense populaire dans certains territoires de la province lorsqu’elle était contrôlée par le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD).

Dufina Tabu Mwenebatende indique:

«Les forces d’autodéfense populaire ont disparu et n’ont pas remis ces armes. C’est avec ces armes là qu’on utilise pour tuer nos frères.»

Dufina Tabu Mwenebatende affirme que la campagne de ramassage d’armes menée en 2010 par l’ONG Parec (Programme œcuménique de paix, transformation des conflits et réconciliation), n’a pas résolu le problème.

Il veut sensibiliser la population de la province pour qu’elle signe des pétitions qui vont mettre la pression sur le gouvernement pour qu’elle vote une loi sur la circulation d’armes.

Pour Dufina Tabu Mwenebatende, cette loi devra sanctionner tous ceux qui ont distribué les armes et  ceux qui les détiennent illégalement.  

Cette journée de réflexion a été organisée par Asvoco en partenariat avec le Réseau d’action internationale contre les armes légères dans le cadre de la préparation de la semaine mondiale d’action contre la violence armée qui doit se tenir du 13 au 19 juin.

A lire aussi sur radiookapi.net: