Révision du fichier électoral: l'opposition demande une prolongation de trente jours à Kinshasa

Enrôlement d'une électrice ce 7 juin 2009 à Kinshasa , lors de la révision du fichier électoral.Enrôlement d’une électrice ce 7 juin 2009 à Kinshasa , lors de la révision du fichier électoral.

Enrôlement d'une électrice ce 7 juin 2009 à Kinshasa , lors de la révision du fichier électoral.

Les responsables du Mouvement de libération du Congo (MLC), de l’Union pour la nation congolaise (UNC) et de cinq autres partis politiques de l’opposition demandent au président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Daniel Ngoy Mulunda, de prolonger de trente jours le délai des opérations d’enrôlement dans la ville province de Kinshasa.

Dans une lettre adressée au président de la Ceni, samedi 11 juin, ils  motivent leur demande par des nombreux problèmes logistiques dans plusieurs centres d’inscription:

  • vétusté des kits électoraux
  • fréquentes pannes de matériels
  • opérateurs de saisie non formés

Selon le président national du parti la Génération Républicaine, Charles Bofasa, cette prolongation éviterait des multiples contestations.

Il estime qu’il n’y a pas de raisons d’accorder trois mois pour l’opération d’enrôlement aux autres provinces alors que Kinshasa n’en dispose que deux.

Charles Bofasa indique:

«Kinshasa n’a pas autant de problèmes que les autres provinces. Les routes sont là, je l’accepte. Le problème qui est là c’est celui des kits. (…) Les opérateurs ne sont pas formés. Entre temps, il y a des policiers qui entrent aussi en ligne de compte en sollicitant 1 000, 2 000 ou 3 000 FC, sans oublier le délestage… Les groupes électrogènes sont toujours en panne, le carburant n’est pas là.»

Ces problèmes mis en ensemble, ajoute le député, il faut qu’il y ait prolongation de l’opération.

Fichier audio : téléchargez Flash pour écouter.

Dans une déclaration lue le vendredi 13 mai par son secrétaire général adjoint chargé de programme et stratégies, Jean-Lucien Bussa, le MLC avait estimé que le nombre de jours attribués à Kinshasa pour les opérations de révision du fichier électoral était insuffisant.

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