Mbuji-Mayi: après la prolongation de la révision du fichier électoral, les retardataires traînent les pieds

Révision du fichier éléctoral, centre de CEI à l'institut MabekiRévision du fichier éléctoral, centre de CEI à l’institut Mabeki

Révision du fichier éléctoral, centre de CEI à l'institut Mabeki

A une semaine de la fin de la prolongation de la révision du fichier électoral,   les centres d’inscription de Mbuji-Mayi peinent à atteindre les 100 % d’enrôlés attendus selon les prévisions de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Au troisième jour de la prolongation, les centres d’inscription de la ville sont toujours vides.

La Ceni/Mbuji-Mayi a enrôlé environ 560 000 électeurs sur près de 660 mille attendus, soit près de 80%. Les quelques centres d’inscription visités dimanche 3 juillet, trois jours après la prolongation, étaient vides.

Au centre d’inscription du collège Saint Léon, dans la commune de Bipemba, il n’y a pas de file d’attente. On se croirait à la fin des opérations.

Une autre absence remarquée devant ce centre, celle des policiers commis généralement à la sécurisation des centres d’enrôlement.

A l’intérieur du centre, une opératrice de saisie aide une seule et unique requérante, à faire mentionner ses origines sur sa carte d’électeur. Dans la deuxième pièce de ce bâtiment, le président du centre est également assis seul.

Au complexe scolaire Mulami Muimpe, en plein milieu de la ville, c’est presque le même spectacle. Deux policiers assis dehors, à l’ombre, sympathisent avec des jeunes gens du quartier.

Devant l’opérateur de saisie, un jeune qui atteindra sa majorité cette année, scrute sa toute nouvelle carte sortie des machines. Les autres agents électoraux présents dans ce centre causaient faute d’occupation.

Le secrétariat exécutif provincial de la Ceni garde tout de même son optimisme.

La province du Kasaï-Oriental a déjà réalisé 100, 5% d’inscrits, affirme-t-on.  « A la fin du délai, on atteindra les 20% restants pour la ville de Mbuji-Mayi. La sensibilisation se poursuit à travers les communes », rassure le secrétaire exécutif de la Ceni/Kasaï-Oriental.

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