Bandundu: Roger Meece réaffirme le soutien des Nations unies au processus électoral congolais

Le chef de la Monusco, Roger Meece à Kinshasa, 26/07/2010.Le chef de la Monusco, Roger Meece à Kinshasa, 26/07/2010.

Le chef de la Monusco, Roger Meece à Kinshasa, 26/07/2010.

A la date du 8 juillet 2011, le Bandundu a dépassé le cap de 100 % avec environ 3 millions 500 mille d’enrôlés, selon des estimations de la Ceni présentées au représentant spécial du scrétaire généraal de l’Onu en RDC qui est allé s’enquérir du processus d’enrôlement dans  cette partie du pays. Roger Meece était accompagné, dans sa délégation, du vice-président et du rapporteur de la Ceni ainsi que de dix-huit diplomates, représentants de l’Union africaine et de l’Union européenne.

C’était une mission d’évaluation du processus de révision du fichier électoral dans le Bandundu.

Du gouvernorat de province aux centres d’inscription EP1 Lutondo, EP Kutumisa et Ngamilele, en passant par l’assemblée provinciale du Bandundu, la délégation venue de Kinshasa a été édifiée.

Le déroulement de l’opération se faisait dans le calme, en dépit de quelques écueils relevés par les députés provinciaux et la société civile.

Et à l’occasion de cette visite, Roger Meece a rassuré la Ceni et ses interlocuteurs de Bandundu du soutien de l’Onu au processus électoral en cours en RDC.

«La nouvelle résolution pour la Monusco souligne l’importance attachée par le Conseil de sécurité à la tenue des élections. Nous travaillons, tous, pour assurer, au maximum possible, un processus apaisé. Notre rôle, de la Monusco et du PNUD, c’est d’apporter notre appui à la Ceni», a déclaré le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu.

Parmi les difficultés relevées: des longues distances à parcourir par les requérants des cartes d’électeurs, notamment les vieillards et les personnes vivant avec handicap physique, des pannes des machines et le retard avec lequel l’opération a débuté dans certains groupements de Mai-Ndombe tel qu’à Oshwe.

Pour cela, les députés provinciaux plaident pour une prolongation.

Mais selon le vice-président de la Ceni, il n’y a plus d’engouement dans les centres d’inscription pour prolonger l’opération.

Le professeur Jacques Djoli a été catégorique :

«Nous sommes conscients des difficultés qu’il y a eu, et nous sommes déterminés à aller de l’avant. Nous arrêtons toutes les opérations le 10.»

Par ailleurs, la délégation n’a rencontré aucune présence de témoins des partis politiques dans les différents centres d’inscription.

Cela, à deux jours de la clôture des opérations.