Rutshuru : l’insécurité rend difficile l’accès des humanitaires aux populations vulnérables, selon Ocha

Carte de Mabenga à RutshuruCarte de Mabenga à Rutshuru

Carte de Mabenga à Rutshuru

Plus de soixante cas d’incidents sécuritaires contre les humanitaires ont été enregistrés au Nord-Kivu depuis le début de l’année 2011, dont une trentaine de braquage de véhicules et de vol de biens à Rutshuru et à Masisi. Ces embuscades tendues par les bandits armés  rendent l’accès des humanitaires de plus en plus difficile, a déclaré  jeudi à Goma Mme Karen Perrin, chef de bureau de Ocha/Nord-Kivu.

Karen Perrin indique que cette situation provoque parfois la suspension temporaire des activités des acteurs humanitaires. Ce qui occasionne une réduction de l’aide humanitaire auprès des populations vulnérables.

Mme Karen Perrin annonce un nouveau plaidoyer auprès des autorités pour la sécurité de la communauté humanitaire.

Elle explique :

«Un plaidoyer avait déjà été effectué auprès des autorités compétentes, mais malheureusement, les cas d’insécurité continuent. Cela a entraîné la suspension provisoire de  mouvement de certaines ONG. Si une ONG ne peut pas opérer dans une zone, les projets ne peuvent pas être mis en œuvre et l’assistance ne peut pas être apportée à la population.»

Mme Karen Perrin souhaite renouveler le plaidoyer pour une meilleure sensibilisation des axes concernés de Mweso-Nyanzale qui représentaient l’année dernière et ces derniers mois une pierre d’achoppement pour les activités humanitaires et la sécurité.

Selon elle, les acteurs humanitaires qui viennent en aide aux populations ont besoin  de la sécurité pour travailler.

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