Un groupe d’habitants du quartier Kindya et les agents de la greffe du tribunal de grande instance (TGI) de Bunia, en sont venus aux mains vendredi 9 septembre. Les premiers protestaient contre l’opération de démolition de leurs maisons amorcée par les autorités judiciaires locales, en exécution d’un jugement rendu en juin 2011.
Ce jugement fait suite à un conflit foncier entre une centaine de familles à l’Eglise Fepaco Nzambe Malamu.
La chapelle de l’Eglise Fepaco Nzambe Malamu prend feu. Elle est envahie par une foule en colère. Armée de machettes et de bâtons, elle se déchaîne sur le reste de la bâtisse.
Certains manifestants affirment avoir perdu des biens de valeur tels que des postes téléviseurs et d’importantes sommes d’argents, emportés selon eux, par des agents de la greffe du TGI de Bunia et les policiers qui les ont accompagnés.
Face à la violence, les agents duTGI et les policiers ont fui.
Selon le conservateur des titres fonciers, l’Eglise Fepaco a acquis à l’an 2000 en location la concession querellée, d’une superficie de 8 hectares.
Faute d’une solution à l’amiable entre les deux parties, le feuilleton judiciaire se poursuit à ce jour à la Cour d’appel de Kisangani. La position de cette Cour a été partiellement rendue au profit de l’Eglise Fepaco.
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