Lubumbashi: l’incendie d’un répartiteur plonge une grande partie de la ville dans le noir

Poste de dispersion d'Inga où l'électricité part vers les lignes HTA (SNEL), 2006.Poste de dispersion d’Inga où l’électricité part vers les lignes HTA (SNEL), 2006.

Poste de dispersion d'Inga où l'électricité part vers les lignes HTA (SNEL), 2006.

Une grande partie de la ville de Lubumbashi est privée de courant électrique depuis vendredi 16 septembre. L’incendie de l’une des machines de la Société nationale d’électricité (Snel) appelée répartiteur sud, installé à la Gecamines, est à la base d’une coupure d’électricité.  Les responsables de la Snel déplorent d’énormes dégâts matériels.

L’incident s’est produit autour de 15 heures locales. Les camions anti incendie de la mairie de Lubumbashi et de la RDA ont pu maîtriser le feu. Mais c’était trop tard. Le gros du répartiteur sud était calciné.

A la base, l’explosion du disjoncteur. Ces installations électriques datant de l’époque coloniale n’ont jamais été renouvelées.

Arrivé sur le lieu, le gouverneur de province n’a pas caché son amertume:

«Tout ça, c’est la faute du gouvernement central. J’avais tiré la sonnette d’alarme depuis mon entrée en fonction, il y a quatre ans. Nous aurions pu éviter ces dégâts en dépensant 500 mille dollars. Mais c’était sans réponse. »

« Chaque mois, la direction provinciale de la Snel/Katanga verse 8 millions de dollars américains à la direction centrale qui ne rétrocède rien. Ce Katanga, devenu vache laitière pour Kinshasa, en a assez », affirme Moise Katumbi.

Le gouverneur exige que le ministre de l’Energie arrive à Lubumbashi pour apporter des solutions à cet incendie.