Une nouvelle manifestation de l’UDPS et alliés réprimée à Kinshasa

L’UDPS et partis alliés de l’opposition n’ont pas pu, encore une fois, tenir leur marche ce jeudi 20 octobre dans les rues de Kinshasa. Les dizaines de militants qui ont tenté de manifester ont été dispersés violemment par la police sur le boulevard du 30 juin. Bilan: quelques blessés et certains manifestants interpellés. 

A une heure du début de la marche, l’esplanade de la Poste était déjà occupée par les éléments dela Police nationale congolaise (PNC), munis de gourdins, boucliers, casques et gaz lacrymogènes, prêts à en découdre.  

Le périmètre était bien quadrillé de part et d’autre du boulevard par les jeefs de la PNC, qui faisaient des navettes dissuasives. Comme jouant au chat et à la souris, les militants de l’UDPS et des partis alliés tout autour les observaient. Visiblement, ils étudiaient comment investir le boulevard. 

Autour de 11h15, quelques manifestants, tenant une banderole, surgissaient comme des électrons libres en plein boulevard,  non loin de l’avenue du Port, en direction de la Poste. 

Très vite, ils ont été stoppés par les policiers. Ils se sont mis par terre en plein boulevard. Les policiers sont descendus de leurs jeeps et ont commencé à les frapper de gourdins. Les deux parties se sont alors affrontées pendant un moment: bastonnades, gaz lacrymogènes contre jets de pierre. 

«Il y a eu des blessés parmi les cadres de l’UDPS et partis alliés ainsi que quelques interpellations», ont indiqué des témoins. 

A travers ces marches, l’UDPS et ses alliés disent exiger de la Ceni la transparence du processus électoral et l’accès au fichier électoral pour maîtriser la cartographie électorale. 

Pour ce rendez-vous qui semble se fidéliser chaque jeudi, selon eux, les organisateurs mobilisent de moins en moins de manifestants.            

D’autres échauffourées avaient opposé, jeudi 6 octobre à Kinshasa, les militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à la police. Le secrétaire général du parti d’Etienne Tshisekedi, Jacquemin Shabani, avait parlé d’une dizaine de blessés et de quelques arrestations.

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