Présidentielle-RDC: à Bunia, le candidat Joseph Kabila promet à l’Ituri son statut de province

Le candidat indépendant à la présidentielle Joseph Kabila lors du meeting qu'il a tenu à Goma au Nord-Kivu, le 14 novembre 2011. © MONUSCO/Sylvain LiechtiLe candidat indépendant à la présidentielle Joseph Kabila lors du meeting qu’il a tenu à Goma au Nord-Kivu, le 14 novembre 2011. © MONUSCO/Sylvain Liechti

Le candidat indépendant à la présidentielle Joseph Kabila lors du meeting qu'il a tenu à Goma au Nord-Kivu, le 14 novembre 2011. © MONUSCO/Sylvain Liechti

Le président sortant candidat à sa propre succession, Joseph Kabila, a présenté jeudi 17 octobre ses promesses pour l’avenir de la RDC à la population de Bunia. Des projets qui concernent l’installation de l’eau potable et de l’électricité, la construction de routes et d’un stade.

Il a aussi confirmé que l’Ituri deviendrait une province à part entière, comme le prévoit la Constitution de 2006.

S’adressant à la population, Joseph Kabila a attribué la responsabilité de la dégradation du tissu socio économique de la RDC aux politiciens de la génération de 1960.

Il a ensuite promis à la population de Bunia de travailler pour lui fournir de l’eau potable et de l’électricité.

« Ce travail, nous l’avons déjà amorcé au barrage de Budana, mais cela va nous prendre un peu du temps », a-t-il annoncé.

Le candidat Joseph Kabila a aussi promis d’asphalter les axes routiers Bunia-Mahagi et Bunia-Komanda-Kisangani dès 2012, à condition qu’il soit élu.

Certains habitants craignent cependant que les travaux restent encore en suspens :
« Même en 2006, il a promis beaucoup de choses, mais beaucoup de projets restent en litiges », a réagi un habitant. « Il a promis d’élever notre entité au statut de province, c’est une chose à laquelle nous, habitants de l’Ituri, aspirons depuis longtemps. »

La constitution adoptée en 2006 lors de l’accession au pouvoir de Joseph Kabila prévoit en effet un redécoupage administratif du territoire de la RDC, faisant passer le nombre de provinces de 11 à 26.

Aujourd’hui, la plupart des habitants confient espérer surtout que la campagne électorale se déroule de manière apaisée.

« Kabila et Tshisekedi sont tous des compatriotes, que chacun batte sa campagne en toute sérénité », a souhaité un habitant.