Campagne électorale : les ministères des candidats à la députation fonctionnent au ralenti

Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John BompengoLambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Près de 15 ministres sont lancés dans la campagne à la députation nationale, laissant leurs postes vides. Le ministre des Affaires foncières, Maj Kisimba Ngoy, aussi candidat député à Kinshasa, assume à lui seul l’intérim de plus de 10 ministres. Conséquence : les dossiers sont plus lents à traiter et certains fonctionnaires se sentent désoeuvrés.

Au ministère de l’Economie nationale comme à celui du Plan, en passant par la Santé et la Communication, le constat demeure le même : un climat du week-end règne. Les travailleurs ont l’air démotivés. Dans certains bureaux, on en trouvequi sont carrément endormis, entraînés par la chaleur de l’après-midi.

Au ministère de la Communication, Pascal Amisi, directeur de cabinet du ministre, explique comment se déroule cet intérim :

« Nous recevons les dossiers, nous les traitons et nous les transmettons pour signature au ministre qui fait l’intérim du ministre de la Communication qui est absent. C’est le ministre des Affaires foncières qui lui-même déjà fait l’intérim de 10 ministres. »

Et malgré ses occupations, ajoute Pascal Amisi, le ministre des Affaires foncières « traite aussitôt » tous les dossiers, qui sont ensuite récupérés par chaque ministère pour être rendus aux récipiendaires.

Des agents des ministères reconnaissent que cette situation entraîne la lourdeur de l’appareil administrative, et les met dans un chômage déguisé, puisqu’ils n’ont quasiment plus aucun dossier à traiter.

De son côté, le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Lambert Mende, estime que la situation n’est pas gravissime puisqu’elle va « s’arrêter dans moins de 10 jours » et « redevenir normal ».

Selon lui, les secrétaires généraux de chaque ministère continuant à exercer leur fonction d’administration sont une garantie que les choses marchent normalement, malgré la lourdeur des démarches.

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