RDC: les forces de l'ordre toujours déployées autour de la résidence de Tshisekedi

Etienne Tshisekedi, candidat de l’UDPS à la présidentielle de 2011 en RDC, au dessus d’une jeep décapotable  le 26/11/2011 devant l’aéroport international de N’djili à Kinshasa. Radio okapi/ Ph. John BompengoEtienne Tshisekedi, candidat de l’UDPS à la présidentielle de 2011 en RDC, au dessus d’une jeep décapotable le 26/11/2011 devant l’aéroport international de N’djili à Kinshasa. Radio okapi/ Ph. John Bompengo

Etienne Tshisekedi, candidat de l’UDPS à la présidentielle de 2011 en RDC, au dessus d’une jeep décapotable le 26/11/2011 devant l’aéroport international de N’djili à Kinshasa. Radio okapi/ Ph. John Bompengo

«Je peux affirmer que M. Tshisekedi est en résidence surveillée. Il habite sur l’avenue Pétunias. Aux extrémités de cette avenue sont postés des éléments de la Garde républicaine (ex-garde présidentielle) habillés en policiers. Et tous ceux qui entrent ou sortent de chez M. Tshisekedi font l’objet d’un contrôle systématique». C’est ce qu’a déclaré, mardi 13 décembre à Radio Okapi, Valentin Mubake son conseiller politique. Une affirmation démentie par le chef de la police congolaise. 

Selon Valentin Mubake, le quartier où se trouve la résidence du leader de l’UDPS «est transformé en centre d’opérations des militaires de la Garde républicaine (GR) habillés en tenue policière». Ce qui limite, selon lui, la liberté de mouvement d’Etienne Tshisekedi. 

Valentin Mubake affirme avoir été « brutalisé avec le secrétaire général de l’UDPS, lundi, à la 10ème rue Limete, qui donne accès à la résidence d’Etienne Tshisekedi ». 

Il accuse aussi les hommes en uniforme d’avoir saccagé le siège de l’UDPS situé sur la même rue. 

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Le chef de la police nationale congolaise dément les affirmations de Valentin Mubake. Le général Charles Bisengimana déclare qu’Etienne Tshisekedi n’est pas en résidence surveillée. 

Il confirme cependant le «déploiement des éléments de la police et non de la Garde républicaine» dans le quartier du leader de l’UDPS, parce que «tous les troubles de l’ordre public partent de la 10ème rue Limete», affirme-t-il. 

Pour le général Charles Bisengimana, ce dispositif sécuritaire vise à contenir les militants de ce parti dont l’un a été attrapé avec une arme.

«Parfois, nos éléments avaient été victimes des tirs qui venaient des manifestants. Et hier, nous en avons eu la preuve : il y a eu saisie d’une arme et de motos», a précisé le général Bisengimana.  

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