RDC: des femmes de l’opposition accusent la police d’actes de violence

Des femmes de l’opposition congolaise le 19/12/2011  devant l’ambassade des USA à Kinshasa, à la veuille de la prestation de serment de Joseph Kabila. Radio Okapi/ Ph. John BompengoDes femmes de l’opposition congolaise le 19/12/2011 devant l’ambassade des USA à Kinshasa, à la veuille de la prestation de serment de Joseph Kabila. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Des femmes de l’opposition congolaise le 19/12/2011 devant l’ambassade des USA à Kinshasa, à la veuille de la prestation de serment de Joseph Kabila. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Dynamique des femmes congolaises de l’opposition acquises au changement a dénoncé, mercredi 21 décembre, la répression violente du sit-in qu’elle a organisé deux jours plus tôt, devant l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Kinshasa.

Ces femmes de l’opposition ont affirmé, au cours d’une conférence de presse tenu au siège de la Radio Lisanga télévision (RLTV) dans la commune de la Gombe, avoir été “brutalisées et molestées” par des éléments de la police nationale congolaise.

La députée nationale Pascaline Kudura qui a pris part au sit-in accuse la police d’avoir porté atteinte aux droits humains.

«C’était vraiment de l’envahissement. Nous avons vu arriver trois camions avec des policiers armés. Toutes les femmes étaient encerclées, sans armes, impuissantes ont été violentées comme des chiennes et certaines ont été jetées dans les véhicules, battues», a-t-elle témoigné.

Contacté par Radio Okapi, le commandant de la police du district de Lukunga, colonel Kanyama s’est refusé à tout commentaire.

«Je ne veux pas entrer dans ce jeu là. C’est politique. Nous sommes en démocratie, chacun est libre de dire ce qu’il veut, et la police fait son travail», a-t-il déclaré.

Pour rappel, une centaine de femmes de l’opposition ont déposé un mémorandum à l’ambassade des Etats-Unis réclamant une médiation internationale dans la «crise postélectorale en RDC».

Elles dénonçaient également la fermeture prolongée des certains medias de l’opposition avant d’être dispersées par les agents de l’ordre.

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