Kananga: les chefs de centres de vote exigent leurs primes avant le nouvel an

Dépouillement des bulletins de vote pour des candidats aux élections de 2011 en RDC, en présence des temoins le 28/11/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John BompengoDépouillement des bulletins de vote pour des candidats aux élections de 2011 en RDC, en présence des temoins le 28/11/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Dépouillement des bulletins de vote pour des candidats aux élections de 2011 en RDC, en présence des temoins le 28/11/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les chefs des centres de vote de Dibaya, Kazumba et Lwebo, au Kasaï-Occidental, accusent la Ceni de ne pas payer leur prime avant la fête de nouvel an. Ils demandent que le dossier de ce payement  soit accéléré et craignent que leur sort reste incertain.

Ces agents électoraux attendent depuis qu’ils ont ramené, il y a deux semaines, les plis des bulletins à Kananga, chef-lieu de la province et s’invitent chaque jour devant le secrétariat exécutif provincial de la CENI après que certains d’entre eux aient été payés.

L’un d’eux, chef de centre de vote à Dibaya, Ivonne Kimuha a réagi à radio Okapi:

«Nous sommes désolés par le fait que les codes de nos centres de vote ne sont pas repris sur la liste de paie de la Ceni. Soficom a la difficulté de nous payer pourtant le transport, la restauration et le logement sont à notre charge».

Elle accuse le secrétaire provincial de la Ceni/Kasaï-Occidental de ne fournir aucun effort pour décanter cette situation en vue de leur permettre de fêter en famille.

«Notre souhait est d’être payé au plus tard le 29 décembre pour nous permettre de fêter en famille», a poursuivi Yvonne Kimuha.

De son coté, le secrétaire exécutif provincial adjoint de la Ceni/Kasaï-Occidental affirme que cette situation sera décantée qu’au retour des vacances des agents du Projet d’appui au cycle électoral.

«Je suis en train de compatir avec eux, malheureusement notre partenaire, projet Pace-PNUD a du fermer ses portes pour aller en congé.  Les policiers et d’autres agents sont entrain de regretter le fait qu’ils fêtent sans qu’ils soient payés», a expliqué Symphorien Mpoyi, rappelant que cette situation est arrivée indépendamment de sa volonté.

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