Djolu : la population accuse la police de tracasseries et d’actes de violence

Police congolaise.Police congolaise.

Police congolaise.

Les habitants du territoire de Djolu (Equateur) se disent victimes de tracasseries de la part des services de sécurité, dont la police nationale. Ils dénoncent des arrestations arbitraires et des amendes exorbitantes leur imposées par la police.

Selon Monique Ngole, une notable de ce territoire, la police « fait la loi » à Djolu, imposant aux habitants des amendes allant jusqu’à 300 000 francs congolais (326 dollars américains).

Elle accuse aussi les services de sécurité de commettre des actes de violence sur la population.

« Je viens de passer presque deux mois [à Djolu]. Dans les cachots, les gens sont torturés avant même qu’ils ne soient entendus ou jugés. Il y a aussi des plaintes d’arrestations arbitraires. »

La notable cite l’exemple d’un homme que la police a arrêté puis déclaré en fuite alors qu’il aurait été retrouvé mort au cachot de la police spéciale de Djolu.

Pour Monique Ngole, l’homme est «décédé suite à des tortures, coups et blessures graves».

De son côté, le commissaire provincial de la police en Equateur, José-Alexandre Bakemo, affirme qu’il n’a pas été saisi au sujet des tracasseries dont se plaint  la population de Djolu.

Il invite les plaignants à saisir l’inspecteur de district de la police à Boende.

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