RDC: Laurent-Désiré Kabila a lutté pour l’unité nationale et l’intégrité territoriale, selon Isidore Ndaywel

Feu Laurent-Désiré Kabila, lors d'un passage en revue des troupes. Photo congoindependant.com (archives)Feu Laurent-Désiré Kabila, lors d’un passage en revue des troupes. Photo congoindependant.com (archives)

Feu Laurent-Désiré Kabila, lors d'un passage en revue des troupes. Photo congoindependant.com (archives)

La République démocratique du Congo (RDC) commémore ce lundi 16 janvier le 11e anniversaire de la mort de l’ancien président Laurent-Désiré Kabila, assassiné par un des ses gardes du corps au Palais de Marbre à Kinshasa. L’historien congolais, professeur Isidore Ndaywel e Nzièm dit notamment retenir de la vie de l’ancien président congolais «la lutte pour la préservation de l’unité nationale et de l’intégrité du territoire».

«La lutte pour la préservation de l’unité nationale et de l’intégrité du territoire national, est un combat de tous les instants. C’est le concept qu’il [Laurent Kabila] a lancé du soldat du peuple qui traduit cet héritage», déclare le professeur Ndaywel.

Selon lui, Laurent-Désiré Kabila a aussi légué aux Congolais l’idée de l’auto-prise en charge pour le développement et la modernité de la RDC.

«Je note d’ailleurs que c’est une sorte de confirmation de l’héritage de nos pères de l’indépendance», ajoute-t-il.

Réactions des Kinois

Plusieurs Kinois interrogés par un reporter de Radio Okapi ont évoqué leurs souvenirs de la présidence de Laurent-Désiré Kabila.

«Mzee Kabila lorsqu’il est mort, j’avais pratiquement 15 ans. C’est aujourd’hui que je réalise qu’il nous fallait quatre présidents comme lui pour qu’on retrouve la bonne voie comme les autres pays» a affirmé un habitant de la capitale congolaise.

Pour un autre Kinois, «Laurent-Désiré Kabila est un président qui avait le souci pour son peuple».

«Il a eu le temps de payer les militaires 100 USD. Depuis son départ, cela n’a jamais été réalisé,» indique-t-il.

Un jeune de Kinshasa dit être beaucoup inspiré par le combat de l’ancien leader de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération (AFDL).

«Il a voulu développer notre pays par nos propres ressources sans compter sur l’apport extérieur,» explique-t-il, reconnaissant cependant que Laurent-Désiré Kabila est «allé vite en besogne» dans l’affirmation des ses idéaux.

A la tête d’un mouvement rebelle (AFDL), Laurent Désiré Kabila est arrivé au pouvoir en 1997, mettant ainsi fin au règne de Joseph Désiré Mobutu.

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