Bunia: 15 membres du comité fédéral exigent le départ du patron de l’UNC/Ituri

Une vue extérieure du siège de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC) à Kinshasa, 17/03/2011. Radio Okapi / Photo BompengoUne vue extérieure du siège de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) à Kinshasa, 17/03/2011. Radio Okapi / Photo Bompengo

Une vue extérieure du siège de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC) à Kinshasa, 17/03/2011. Radio Okapi / Photo Bompengo

Dans un communiqué de presse publié mercredi 18janvier à Bunia, quinze membres du comité fédéral de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe exigent le départ du secrétaire fédéral exécutif ad intérim, Me Dieudonné Zorabo Nyamabaku. Ce dernier est notamment accusé de ne pas avoir contesté les résultats des élections législatives en Ituri.

 « Je voulais tout simplement vous faire remarquer qu’en Ituri, nous avons eu zéro député. J’aurais même été content s’il pouvait contester son propre résultat», a déclaré l’un des signataires du communiqué, Pierre Mbazi, chargé de communication du comité fédéral de l’UNC. Il a reproché aussi à Dieudonné Zorabo «la non maîtrise de l’administration, la mauvaise gestion et l’usage abusif de la voiture du parti».

L’incriminé a rejeté toutes ces imputations et a accusé, à son tour, ses détracteurs de détournement des biens du parti et de l’argent prévu pour payer les témoins lors des élections:

«Il y a certains qui gardent des chaises, des motos du parti, qui ne veulent pas remettre. On a eu à cacher certaines personnes qui ne voulaient pas remettre l’argent des témoins. On doit les chercher pour qu’ils remettent l’argent de ces témoins, poursuivre ces gens. On doit dire que je suis incompétent et m’accuser de tous les péchés d’Israël ?»

Me Zorabo Nyamabaku a été désigné comme secrétariat fédéral intérimaire en avril 2011 par d’autres cadres du parti pour remplacer Jules Sezabo.

Ce dernier occupait ce poste depuis l’installation officielle de l’UNC en Ituri en décembre 2010. Il avait été démis de ses fonctions pour des raisons qui n’avaient pas été révélé.