Cent et deux femmes ont déjà participé à la campagne de dépistage volontaire et gratuit des lésions précancéreuses du col utérin organisée depuis lundi 2 mars par la Ligue congolaise contre le cancer à Lubumbashi. D’autres femmes par contre manifestent des réticences face à cet examen qui « touche à leur intimité ».
Douze hôpitaux sont ciblés pour cette opération qui entre mercredi 7 mars dans sa troisième journée. La Ligue congolaise contre le cancer s’attend à recevoir près de deux milles femmes. L’objectif de ce premier dépistage de masse, selon l’organisateur, est de réduire les risques de décès dus au cancer du col utérin en le diagnostiquant précocement.
Lundi, premier jour de la campagne, vingt-trois femmes avaient participé à ce dépistage. Le lendemain, soixante-dix-neuf autres femmes ont été reçues dans ces différents hôpitaux.
Le professeur Julien Ilunga, président de la ligue congolaise contre le cancer, regrette que certaines femmes résistent à ce dépistage pour des raisons culturelles.
« Toutes les femmes comprendront que c’est dans leur intérêt que nous organisons ce dépistage et que c’est dans leur intérêt de se faire examiner régulièrement pour éviter le pire », a-t-il affirmé.
Les résultats de ces dépistages seront communiqués aux concernées une semaine après les analyses. La campagne durera jusqu’au 13 mars prochain.
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