RDC: le Renadhoc a répertorié 2000 violations des droits de l’Homme en 2011

le couloir du centre pénitencière de Makala à Kinshasale couloir du centre pénitencière de Makala à Kinshasa

le couloir du centre pénitencière de Makala à Kinshasa

Plus de 2000 cas de violation des droits de l’Homme ont été enregistrés au cours de l’année 2011, selon le rapport du Réseau national des ONG des droits de l’Homme de la RDC ( Renadhoc), rendu public ce lundi 12 mars à Kinshasa. Le Renadhoc a constaté une nette agression de plus de 10% par rapport à l’année 2010. 

Le secrétaire exécutif national de ce réseau, Fernandez Murhola, a indiqué que des violations des droits de l’Homme de diverse nature ont été enregistrés en 2011:

« Il y a eu des arrestations arbitraires, des détentions illégales, des violences sexuelles, des cas de torture, de pillages, d’assassinats, d’enlèvements… La plupart d’auteurs de ces cas sont les forces de l’ordre, les mouvements rebelles, dont étrangers comme les ADF-Nalu.»   

Une grande partie de ces violations était liée aux élections présidentielle et législatives du 28 novembre dernier. Le secrétaire exécutif national du Renadhoc a affirmé que les militants du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) et de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) sont comptés, pour la première fois, parmi les principaux auteurs de ces violations: 

«Il y a également des auteurs des violences électorales. Ce sont les partisans des partis politiques qui sont aussi auteurs de ces violations ; que ce soit ceux de l’UDPS ou du PPRD et leurs alliés.» 

Fernandez Murhola a, par ailleurs, invité solennellement le Président de la République à tout mettre en œuvre pour doter la RDC d’une politique nationale des droits de l’Homme. «La deuxième recommandation, c’est de faire de la lutte contre l’impunité son cheval de bataille», a-t-il poursuivi.  

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