RDC : le calendrier des élections provinciales, urbaines et municipales divise la classe politique

Des membres du bureau de la Ceni le 19/04/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les avis divergent entre la Majorité présidentielle (MP) et l’opposition sur l’organisation des élections provinciales, urbaines, municipales et locales en janvier 2013. Si pour les membres de l’opposition, « cette situation est révoltante », ceux de la MP disent comprendre les contraintes de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) tout en l’invitant à ne plus perdre du temps.

Jeudi 19 avril au cours de la clôture de l’atelier sur l’évaluation du bilan mi-parcours du processus électoral en République démocratique du Congo (RDC), la Ceni  a annoncé la tenue de ces élections soit au mois de décembre 2012 soit en janvier 2013.

Les mandats des sénaturs, députés provinciaux et gouverneurs devraient être légalement renouvellés après cinq ans à compter de 2006.

Conscient de cette situation, le sénateur Moise Nyarugabo, membre de l’opposition qui continue à siéger au Sénat faute de nouvelles élections parle de crise de légitimité et d’un problème qui risque de perturber l’image de la démocratie congolaise.

« Comment faire fonctionner une nouvelle assemblée nationale avec un ancien Sénat ? », s’interroge-t-il.

Lors de l’annonce du calendrier de l’organisation des élections provinciales, urbaines, municipales et locales, le vice-président de la Ceni, Jacques Djoli a affirmé que son institution est à l’œuvre pour « chercher la symétrie de légitimité entre les deux chambres du parlement ».

L’ancien gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, élu député national continue d’être gouverneur de cette province puisse qu’aucune élection n’a jusqu’ici était organisée pour désigner son remplaçant.

Selon lui, il faut accorder le temps à la Ceni pour résoudre le problème.

« On aurait bien souhaité que ça se passe avant maintenant compte tenu des contraintes liées à la logistique qui devra mis en place, je crois qu’il faut donner le temps au temps pour que cessent les critiques vers la Ceni », a déclaré Julien Paluku.

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