Kinshasa: l’Etat-major général des FARDC forme 180 militaires sur l’éthique de l’officier

Des éléments des FARDC au Nord-Kivu (Archives).

Cent quatre vingts officiers généraux et supérieurs des Forces armées de la RDC (FARDC) ont entamé, jeudi 24 mai à Kinshasa, le séminaire sur la réforme de l’armée. Organisé à l’initiative de l’Etat-major général des FARDC, ce forum qui se clôture jeudi 31 mai planche notamment sur les notions d’éthique de l’officier au poste de commandement.

Les participants à cette session de formation sont venus de onze régions militaires de la RDC, affirment des sources proches de l’Etat-major général de l’armée congolaise.

A l’ouverture du séminaire, le général Masamba a, au nom de l’Etat-major général des FARDC, invité les officiers-séminaristes à se détourner des compromissions et à s’impliquer dans la protection des populations civiles.

Il a également dressé un portrait robot d’un bon officier supérieur des FARDC :
«Un officier supérieur doit avoir le souci d’être plus supérieur que quiconque en consacrant la primauté de la protection de notre population, en privilégiant les intérêts de nos institutions et en acceptant les sacrifices de leur sauvegarde».

Le général Massamba a également invité les séminaristes à honorer leur métier en vue de bénéficier de la confiance et de l’estime des populations civiles.

«La population est convaincue que fidèle à la parole donnée, l’officier n’abusera jamais de la puissance que lui procure la puissance de l’arme», a expliqué le général Massamba.

Le souhait de l’Etat-major de l’armée est de voir les officiers supérieurs des FARDC se débarrasser de toutes les compromissions.

On rappelle que le commandement des FARDC avait organisé, le 8 février dernier à Beni et Lubero (Nord-Kivu), une série de formations sur les droits de l’Homme en faveur des officiers supérieurs de l’armée.

Le but de cette formation était d’élever les FARDC aux standards internationaux sur le respect des droits de l’homme, des droits humanitaires et de la protection de l’enfant et des civils.

Ces formations visaient aussi à renforcer les capacités de ces officiers de l’armée dans la réinsertion communautaires des enfants issus des groupes armés.

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