La rage canine continue de sévir dans la ville de Kinshasa depuis le début de l’année. Cette situation était prévisible, affirme le médecin chef de service de l’Office de vaccination et de contrôle de la rage à la clinique vétérinaire de Kinshasa. Selon lui, seuls 8 000 animaux ont été vaccinés en 2009 sur les 66 000 prévus. Le docteur Kasongo craint que les chiens enragés n’aient faits d’autres victimes non enregistrées par son service.
Le virus de la rage infecte des animaux domestiques et des animaux sauvages. Il est transmis à l’homme par la salive des animaux infectés lors d’une morsure ou d’une égratignure. Après la campagne de vaccination contre la rage organisée dans la capitale de la RDC en 2009, cette maladie ne s’était plus manifestée, affirme-t-on à l’Office de vaccination et de contrôle de la rage à la clinique vétérinaire de Kinshasa. « Les objectifs de la campagne n’ayant pas été atteints, il est normal de vivre une recrudescence de la rage canine dans la capitale », a soutenu le médecin chef de service de vaccination à la clinique vétérinaire de Kinshasa, le docteur Kasongo.
« Nous n’avions pas pu atteindre certaines communes de la capitale. Nous n’avons pu vacciner que 13 % de chiens, chats et singes prévus. Voilà pourquoi la rage devait reprendre par ce que c’est une endémie qui est une présence habituelle d’une maladie dans une région ou une population déterminée », a-t-il dit.
Le docteur Kasongo pense que la ville de Kinshasa compte sûrement plus que les deux morts enregistrés.
« Ces chiffres ont été enregistrés à la clinique vétérinaire. Mais nous ne sommes pas au courant de ce qu’il en est dans les autres centres médicaux de la ville », a-t-il précisé
Plus de 95% des cas humains mortels de la rage dans le monde surviennent en Afrique et en Asie. Plus de 55 000 personnes dans le monde meurent de la rage chaque année,selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Lire aussi sur radiookapi.net :
