Mbandaka: la mairie et l’association Atamba se disputent la fabrication des plaques d’identification des motos

Rond-point victoire. En couvre-chef de couleur rouge, un passager négocie son trajet. Avec les taxi-motos, les trajets ne sont pas définis à l’avance comme pour les taxis et taxi-bus. Ils font toujours l’objet de négociation.

L’Association des conducteurs de taxis-Moto de Mbandaka (Atamba) et la mairie de cette ville se disputent la fabrication des plaques d’identification des motos et les taxes y afférant. Réagissant à ce conflit, le gouvernement provincial de l’Equateur a rappelé, jeudi 19 juillet, que la prérogative de fabriquer ces plaques revient à la Régie financière de la province de l’Equateur (DGRPE), et non à la mairie, ni à une association de motards.

L’Atamba et la mairie de Mbandaka se disputent la prérogative de fabriquer ces plaques pour des recettes que cette opération génère.

D’autant plus que cette plaque d’identification avait été initiée par l’Atamba, qui accuse maintenant la mairie de s’en être appropriée illégalement.

Pour le gouvernement provincial, aucune de ces deux parties n’a le droit d’octroyer des plaques d’identification aux conducteurs des taxi-motos, mais plutôt la DGRPE. Le ministre provincial de l’Emploi, Jean-Maurice Kuku Mombilo, explique:

«Seule notre régie financière, la DGRBE, a les prérogatives de fabriquer des plaques d’identification, selon un modèle unique sur toute l’étendue de la province de l’Equateur, et de les mettre à disposition de la mairie, des territoires, des secteurs, qui vont s’attendre ensuite à une rétrocession de la part de la DGRBE

Jean-Maurice Kuku Mombilo, aussi ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement provincial de l’Equateur, précise que le rôle de la mairie est de donner l’autorisation de fonctionnement aux conducteurs de taxi-motos, après leur identification.

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