RDC : Macky Sall rend hommage au contingent sénégalais de la Monusco

Le président sénégalais, Macky Sall le 15/10/2012 à Kinshasa, lors d’une visite à la base des Casques bleus à Incal. Photo John Bompengo

A la fin de son séjour à Kinshasa, le président du Sénégal, Macky Sall, qui a assisté au XIVe sommet de la Francophonie, a rendu hommage au contingent sénégalais de la Monusco ce lundi 15 octobre. A la base militaire des casques bleus d’Incal à Kinshasa, il a félicité les policiers et militaires sénégalais et salué « leur bravoure », rappelant la contribution de son pays aux missions de maintien de la paix des Nations unies.

« Le Sénégal est engagé depuis son indépendance aux opérations de maintien de la paix de l’Onu. La présence du Sénégal en RDC remonte à 1960 avec la Monuc, ensuite il y a eu les opérations Shaba 1et Shaba 2 en 1974 », a déclaré Macky Sall.

Le président sénégalais s’est dit satisfait du travail des bataillons militaires sénégalais « qui ont participé au retour de la paix progressivement dans ce territoire des Grands lacs ».

« Je voudrais, en ma qualité de commandant suprême de l’armée sénégalaise, saluer et encourager nos troupes dans leur noble mission », a-t-il lancé.

Macky Sall a également rendu hommage à Sadia Faty, gendarme sénégalais décédé par noyade le 6 octobre dernier à Kananga, au Kasaï-Occidental.

Par ailleurs, il s’est réjoui que son pays ait « donné » deux généraux qui ont commandé les forces des Nations unies en RDC : le général Diallo et le général Babacar Gaye, actuellement conseiller militaire du secrétaire général des Nations unies.

Interrogé sur l’insécurité qui prévaut dans l’Est de la RDC, le président sénégalais a condamné « toute agression extérieure d’où qu’elle vienne », affirmant que l’intangibilité des frontières est « un principe pour lequel on ne peut pas transiger ».

« Il faut qu’on épargne à l’Afrique cette image permanente de guerres civiles, de conflits interminables et de violations des droits de l’homme à travers des massacres, des viols et des autres calamités qui sont constatées dans cette partie de la RDC », a-t-il indiqué.

L’Est de la RDC est en proie à une nouvelle rébellion, le Mouvement du 23 mars (M23), depuis le mois de mai dernier. La RDC, l’Onu et des organisations internationales accusent le Rwanda de soutenir ce mouvement armé.

En outre, plusieurs pays et organisations internationales condamnent régulièrement les violations des droits humains commis par les groupes armés actifs dans cette partie de la RDC.

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