Le conseil de sécurité du Nord-Kivu donne aux groupes armés de Masisi 15 jours pour déposer les armes

Jeunes homme armées dans le Nord-Kivu.

Le conseil de sécurité du Nord-Kivu a lancé, vendredi 9 novembre, un ultimatum de quinze jours à tous les groupes armés actifs dans le territoire de Masisi pour déposer les armes et intégrer les Forces armées de la RDC (FARDC). Le chef d’Etat major des forces terrestres, le commandant de brigade de la 8e région militaire, les chefs provinciaux de la police et de l’Agence nationale de renseignements (ANR) ont assisté à ce conseil présidé par le gouverneur de la province, Julien Paluku.

Au terme de l’ultimatum, ces miliciens disposeront de cinq jours supplémentaires pour déposer leurs armes. Le conseil provincial de sécurité a décidé que, dépassé le 30 novembre, les militaires congolais vont traquer les groupes armés actifs dans le territoire de Masisi.

Avant la fin de l’ultimatum, les leaders des communautés ethniques de Masisi sont invités à sensibiliser les groupes armés réticents à toute intégration dans l’armée congolaise à déposer les armes.

Ces miliciens qui vont déposer les armes doivent être pris par en charge par le gouvernement provincial du Nord-Kivu. Avant leur intégration, ils sont censés être cantonnés dans différents centres de transit et de regroupement.

En septembre dernier, trois groupes armés de Masisi ont manifesté, jeudi 27 septembre à Goma, leur volonté d’intégrer l’armée congolaise. Il s’agissait de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) du Colonel Janvier, de la milice hutu Nyatura et des Forces de défense du Congo (FDC).

Au mois d’octobre, les combattants du groupe Nyatuta qui avaient accepté de déposer les armes ont été regroupés dans un centre à Mushaki avant d’intégrer l’armée.

Ceux de l’APCL qui sont regroupés à Nyabondo au sud de Masisi-centre attendent encore leur intégration.

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