Lubumbashi: 4 morts dans un échange de tirs entre militaires et inciviques

Une vue du centre ville de Lubumbashi

Quatre personnes ont trouvé la mort au cours d’un accrochage survenu, dans la nuit du jeudi 20 décembre, aux environs de l’aéroport de Lubumbashi (Katanga). Parmi les  victimes, on compte trois assaillants et un militaire de la garde républicaine.  Il y a également des blessés de part et d’autre.

Des sources sur place accusent ces assaillants, arrivés à bord d’un véhicule, d’avoir ouvert le feu sur une patrouille mixte composée d’éléments de la police, des FARDC et de la garde républicaine.

Selon les mêmes sources, les tirs ont commencé lorsque les patrouilleurs ont sommé le chauffeur de ce véhicule de s’arrêter.

D’autres sources, qui parlent d’un blessé du côté de la force loyaliste, attribuent cette attaque aux rebelles de la Coordination pour l’organisation du référendum d’autodétermination du Katanga (Corak).

Ce mouvement armé s’est déjà illustré par des attaques similaires notamment celle de l’aéroport de Lubumbashi, en février 2011, où un civil avait trouvé la mort.

Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, invite la population à vaquer librement à ses occupations, affirmant avoir pris toutes les dispositions sécuritaires nécessaires.

En février 2011, l’aéroport de Lubumbashi avait été attaqué par des inconnus supposés être un groupe sécessionniste, qui tentaient d’en prendre le contrôle.

Un agent de sécurité civil d’une compagnie minière avait été tué et un officier des FARDC blessé au cours de cet échange des tirs, selon l’AFP.

Au mois d’août dernier, un militaire de la garde républicaine (GR) avait également été tué et deux autres blessés dans l’attaque de leur position à l’aéroport de Lubumbashi.

Les assaillants, dont l’identité n’est toujours pas connue, avaient pris la fuite après avoir incendié des paillotes appartenant à ces militaires.

Selon des témoins, l’attaque avait eu lieu vers trois heures du matin au bout de la piste de l’aéroport.

Un échange de tirs s’en était suivi, puis les assaillants, qui parlaient swahili et le Kiluba, avaient disparu dans la nature.

Le vice-gouverneur de la province du Katanga, Yav Tshibal, avait tenu un conseil provincial de sécurité sur place, au cours duquel deux chargeurs et deux armes attribués aux assaillants avaient été présentés.

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