Baraka: la population observe une journée ville morte pour dénoncer l'insécurité

Barrière érigée par des manifestants de l’UDPS le 8/12/2011 au croisement des avenues qui conduisent vers le siège de leur parti politique et la résidence de leur leader Etienne Tshisekedi. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La population de Baraka, dans le territoire de Fizi (Sud-Kivu) observe depuis ce lundi 7 janvier dans la matinée une journée ville morte pour dénoncer la recrudescence des cas de vols commis par des bandits armés. La population en colère a ainsi répondu à l’appel de la société civile locale qui, dans un rapport publié dernièrement, avait fait état de plus de vingt cas de vols commis par les hommes armés dans différents quartiers de Baraka.

Selon des sources sur place, les écoles, les magasins et les marchés sont restés fermés et seul l’hôpital général de référence a fonctionné dans cette ville.

La société civile de Baraka demande également la délocalisation de tous les militaires basés à Baraka, estimant qu’ils ne contribuent pas à enrayer le banditisme.

Cet appel a été relayé, ce matin, par les chefs des quartiers.
Quelques barricades érigées par les jeunes à l’entrée de la cité de Baraka ont été levées par les militaires qui ont réussi à disperser les manifestants et à interpeller huit d’entre eux.

Cette information est confirmée par le service administratif du groupement Basimukwandje.

Une rencontre est prévue ce lundi dans la soirée entre l’administrateur du territoire de Fizi et les chefs de groupements ainsi que la société civile pour trouver une solution à ce problème d’insécurité.

De leur côté, les responsables militaires se réservent de tout commentaire.

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