RDC : le ministère de l'Environnement assure lutter contre l’exploitation illégale de bois

Coupe illégale de bois par des scieurs de bois artisanaux dans l’Ituri. 2006.

En réaction au rapport de Greenpeace publié, lundi 4 mars, sur l’exploitation illégale de bois en RDC, Me Alain Mbalaka, Conseiller juridique au ministère congolais de l’Environnement indique que le gouvernement travaille pour mettre fin à cette pratique. Il en veut pour preuve le séjour actuel du ministre de l’Environnement en Equateur pour « suivre de près et combattre l’illégalité de l’exploitation du bois ».

Dans son rapport, l’ONG explique que l’exploitation illégale des bois dans les forêts congolaises est favorisée par l’absence de gouvernance, de l’application des lois et de transparence dans le secteur forestier.

Greenpeace regrette notamment que certaines sociétés ne respectent pas la loi congolaise en la matière, citant notamment CEBA, YIFA, TERCO (opérant dans la province du Bandundu) et CAB (opérant dans la province de l’Equateur).

« Tous les noms que Geenpeace a cités sont des cas traités au niveau du ministère de l’Environnement », répond Me Alain Mbalaka, précisant que son ministère travaille avec d’autres services notamment les instances judiciaires pour appliquer certaines décisions.

« Le ministre avait transmis aux instances judiciaires les dossiers de saisie de bois illégaux parce qu’il y a eu des infractions qui ont été commises lors de ces exploitations illégales. Quitte à la justice, en toute indépendance, de prendre des décisions prévues par le législateur congolais », explique-t-il.

« S’il faut que nous sanctionnions les exploitants forestiers dans notre secteur, nous ne pouvons le faire que par des mesures administratives tel que des annulations de contrats ou de permis de coupe », poursuit-il, ajoutant que son ministère ne peut pas, par exemple, s’opposer à la levée d’une saisie de bois décidée par la justice.

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