«Coup d’Etat manqué de 1975»: le sénateur Omba exige la révision du procès

Le sénateur Omba Pene Djunga( ex-Directeur de la Sécurité du Président Mobutu) en audience publique contre l’auditeur général près la haute cour militaire, Ministère Publique dans l’affaire en continuation : Examen de recours en Révision le 13/03/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Les  audiences ont repris, mercredi 13 mars, à la Haute Cour militaire dans l’affaire  du  sénateur  Raymond  Omba, qui exige la révision de l’arrêt de justice qui l’avait condamné, il y a 38 ans, à la peine capitale pour «coup d’Etat  monté  et  manqué»  contre  le président Mobutu. Le plaignant clame toujours son innocence et appelle la justice à «laver son honneur».

En  moins  de  trois  heures,  la  séance de ce mercredi a été levée, après
audition  de deux acteurs importants de cette affaire. Il s’agit du colonel
Kabala,  greffier  au  Conseil général de guerre qui avait condamné en 1975
Raymond Omba Pene Djunga, alors directeur de la sécurité de Mobutu.

La  Cour  a  également  entendu  le  docteur  Kabamba,  ex-président  de la
commission  qui a réexaminé cette affaire en 1992 à la Conférence nationale
souveraine (CNS).

La  Haute  Cour militaire voulait mettre à profit ces deux témoignages pour
authentifier  les  documents  en  sa possession dans cette affaire. Pour sa
part,  le  sénateur  Raymond  Omba  a  notamment  dénoncé  la lenteur de la
procédure pour ce procès, rouvert depuis un an. La prochaine audience a été
fixée dans un mois.

Le  procès  à hui-clos sur l’affaire de «coup d’Etat monté et manqué» avait
débuté  le  20 août 1975 pour se clôturer le 1er septembre de la même année
sur  un verdict: Raymond Omba avait été condamné à la peine capitale, avant
d’être  gracié  plus  tard  par le Maréchal Mobutu. Quatre autres coaccusés
avaient  été  condamnés  à  la  peine  capitale  et  à  la servitude pénale
principale.

Lire aussi sur radiookapi.net: