Ban Ki-Moon : «Un enfant meurt chaque minute du paludisme en Afrique»

Dans la moustiquaire, un enfant victime de paludisme reçoit des soins dans un hopital à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

«Un enfant meurt chaque minute du paludisme en Afrique», indique le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, dans un message qu’il a délivré à l’occasion de la célébration ce jeudi 25 avril de la journée mondiale contre le paludisme. Cette année, cette campagne est placée sous le thème «Investir dans l’avenir et vaincre le paludisme».

« Du fait de la faiblesse des systèmes de surveillance, de nombreux cas sont insuffisamment déclarés, et les gouvernements et l’Organisation mondiale de la Santé disposent de trop peu d’informations sur les zones impaludées et l’évolution des tendances », souligne M. Ban.

Dans son message, le secrétaire général des Nations unies a néanmoins noté que l’objectif du millénaire consistant à arrêter et inverser la progression du paludisme se concrétise.

Cinquante pays sont en voie de réduire d’ici à 2015 la charge de morbidité du paludisme d’au moins 75 %, a indiqué Ban Ki-moon.

Dans la lutte contre le paludisme, il a recommandé de ne pas se contenter seulement d’améliorer la santé humaine, mais aussi d’accroître le bien-être social et le développement économique.

Ban Ki-moon a également exhorté les dirigeants politiques dans les pays endémiques, à respecter les engagements qu’ils ont souscrits et à fournir un accès universel aux interventions visant à éradiquer le paludisme qui peut être prévenu et traité.

Pour empêcher le paludisme de resurgir et alléger les souffrances, surtout dans les pays où le pourcentage des individus souffrant de cette maladie est le plus élevé, Ban Ki-moon a demandé à la communauté internationale de fournir le financement nécessaire pour protéger tous les groupes à risque et appuyer la recherche ainsi que l’innovation.

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