Des avis divergent sur l’identité des auteurs de l’attaque contre des positions du Mouvement du 23 mars (M23) à Kibati, à 10 kilomètres de Goma (Nord-Kivu). Certaines sources parlent de la milice Nyatura, apparentée aux hutus congolais. D’autres sources indiquent qu’il s’agissait simplement des jeunes du territoire de Nyiragongo. Mais de son côté, le M23 soutient que ses positions ont été attaquées par une coalition formée par les Forces armées de la RDC, une milice Maï-Maï et des rebelles rwandais des FDLR.
Samedi 6 juillet dans la matinée, des jeunes, dont le nombre n’a pas été déterminé, munis d’armes blanches avaient attaqué les positions des rebelles du M23, à Kibati. Ils ont affirmé être fatigués des exactions commises par ce mouvement rebelle et ont décidé de se prendre en charge.
Ces jeunes n’auraient pas agi seuls. Ils auraient fait appel aux combattants Nyatura, une milice constituée majoritairement des hutus congolais, indiquent certaines sources, qui précisent qu’ils n’avaient pas que d’armes blanches, mais possédaient également des armes à feu.
D’autres sources par contre affirment que ces jeunes de Nyiragongo se sont vengés contre les rebelles du M23 qu’ils accusent d’avoir pillé leurs récoltes et ravagé leurs champs, il y a deux semaines, dans les villages de Mujoga, Mugerwa et Mutaho au Nord-Ouest du chef lieu du territoire de Nyiragongo.
Mais le chargé de communication du M23 soutient que les FARDC se sont coalisées avec des Maï-MaÏ et les FDLR pour mener cette opération.
Cette version est rejetée par l’armée congolaise.
Cette attaque a fait cinq morts dans le rang du M23. Mais la rébellion rejette ce bilan et parle plutôt de deux civils tués et ne déplore aucune perte dans ses rangs.
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