Des responsables de la société civile du district de la Tshopo révèlent que près de 500 fonctionnaires de l’Etat ont quitté leurs postes d’attache pour aller se faire recenser à Yangambi depuis le 22 juillet dernier. C’est dans cette cité située à 100 km de Kisangani (Province Orientale) que se trouve le site du contrôle biométrique.
Dans un communiqué publié le mercredi 7 août, ils indiquent que parmi ces agents il y a des infirmiers, enseignants et agents de l’administration publique. Conséquence : des hôpitaux et des bureaux de l’administration sont désertés.
Le vice-président de la société civile, Kalvin Baruti, dit notamment craindre pour la vie des malades abandonnés dans les hôpitaux.
Il affirme que ces fonctionnaires s’éternisent à Yangambi à cause des pannes récurrentes des machines utilisées et de leur nombre insuffisant. Il plaide pour une multiplication de sites de recensement biométrique et une prolongation de la période consacrée à cette opération.
Les autorités du district confirment cette situation. Le ministre provincial de la Fonction publique, Bartelemy Mayonga, appelle la société civile à adresser un rapport aux autorités pour leur permettre de trouver une solution à ce problème.
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