RDC : le MSR reprend sa participation aux activités de la Majorité présidentielle

Des partisans du MSR, parti politique de la RD Congo le 15/04/2013 au palais du peuple à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le Mouvement social pour la République (MSR) a annoncé le lundi 19 août avoir levé sa décision de suspendre sa participation aux rencontres et activités à caractère politique au sein de la Majorité présidentielle. Ce parti, deuxième force politique de la majorité, avait suspendu sa participation aux activités de la famille politique du chef de l’Etat à la suite de la condamnation de son député Muhindo Nzangi à trois ans de prison ferme par la Cour suprême de justice pour atteinte à la sûreté de l’Etat.

Dans un communiqué publié le lundi, le MSR indique que des membres du bureau politique, des députés et des sénateurs du parti ont été reçus le vendredi 16 août dernier par le chef de l’Etat Joseph Kabila, « autorité morale » de la Majorité présidentielle, à qui ils ont présenté « les motivations et le contenu de la déclaration politique du 14 août ».

« Après avoir été reçu par le secrétaire général de la Majorité présidentielle et par l’autorité morale de la Majorité présidentielle qui se trouve être le magistrat suprême de ce pays, nous estimons que notre cri a été entendu », affirme Dieudonné Bolengetenge, secrétaire exécutif national du parti, assurant que pour sa formation politique, « il n’y a plus de raisons de continuer à bouder parce que le dossier est entre de bonnes mains ».

« Nous avons confié nos peines et nos préoccupations au président de la République. Et de lui demander d’explorer toutes les voies de droit qui peuvent permettre, dans un avenir que nous espérons pas très lointain, de sortir de ce bourbier », explique-t-il.

En outre, le MSR se réjouit de la libération de ses militants arrêtés à Goma à la suite de l’arrestation du député Muhindo Nzangi.

Ce dernier aurait mis en cause les autorités congolaises dans la guerre qui se déroule au Nord-Kivu au cours d’une émission à laquelle il a participé le dimanche 11 août à la radio Kivu One émettant à Goma. Il avait été alors interpelé à la fin de cette émission et ramené à Kinshasa, avant d’être jugé et condamné par la Cour suprême de justice.

Après sa condamnation, son parti avait condamné une « parodie de justice qui déshonore nos institutions et fait la honte de notre pays aux yeux du monde ». 

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