Goma: les forces vives doivent construire la paix, selon le porte-parole de la Monusco

Vue de la ville de Goma.al

 La journée internationale de la paix a été célébrée par différentes activités sportives samedi 21 septembre à Goma au Nord-Kivu sous le signe de l’« Engagement de chacun pour reconstruire la paix ». A cette occasion, le porte-parole de la Monusco à Goma, Alexandre Essome, a déclaré que la paix doit se forger et se construire par les forces vives de la province, victime de guerre à répétition.

« La paix n’est pas un décret  que la Monusco apporte à partir du mandat de sécurité. Nous appelons nos partenaires nationaux, internationaux ou ceux de cette province, de se joindre à nous pour qu’on voit ce qui peut être fait pour  construire la paix au Nord-Kivu », a affirmé Alexandre Essome.

Au cours de cette journée, près de cent cinquante personnes ont aussi participé à la « course de la paix » sur 10 Kilomètres.

Bukavu : les politiciens, acteurs de la paix

Le groupe des ambassadeurs universels pour la paix et le développement dans le monde, de la fédération du Sud-Kivu ont demandé aux politiciens de régler leurs différents à l’amiable.

Ils ont aussi recommandé aux gouvernants de s’impliquer dans la formation et l’éducation de la jeunesse pour une culture de tolérance et de la paix. Ceci est une garantie pour l’avenir de la nation.

Le groupe des ambassadeurs pour la paix ont affirmé qu’il soutient tout effort  de pacification  dans la sous-région des grands-lacs.

Mbuji-mayi : « non à la violence »

Le gouverneur intérimaire du Kasaï-Oriental, Bruno Kazadi, a appelé la population à s’impliquer du processus de paix et d’en faire un vécu quotidien. Il a aussi épinglé l’implication de sa province dans la lutte contre l’insécurité a invité ses gouvernés au respect des droits de l’homme, gage d’une paix stable.

« Je demande à toute la population la non violence et collaborer pour la paix. La grande contribution c’est veiller au respect des droits de l’homme et au respect mutuel. Nous serons déployés avec tous les services de l’Etat pour que les textes légaux soient respectés. La police et la Monusco devraient effectuer des patrouilles mixtes pour mettre fin à cette insécurité », a-t-il affirmé.

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