Quatre personnes, tous des civils, ont été tuées, dans la nuit de lundi à mardi 22 octobre dans les quartiers Majengo et Kasika, à l’Ouest de la ville de Goma (Nord-Kivu). Ces informations ont été livrées par des sources policières et militaires. Ces crimes orchestrés par des personnes non encore identifiées sont intervenus quatre jours après la parade mixte Police- Forces armées de la RDC organisée au stade Afya de Goma pour tenter de mettre fin à l’insécurité à Goma.
Selon la police, la première victime, Kambale Kalumbi Vedaste, 23 ans, a été tuée sur l’avenue Kyabobo, au quartier Kasika. Les hommes armés lui ont tiré une balle dans l’abdomen et a succombé sur place.
La deuxième personne tuée, Nelson Ngangwira, 24 ans, habite le même quartier que la première. Elle a été touchée par des balles tirées par des hommes armés en tenue militaire au niveau de la poitrine. Cette deuxième victime, conduite à l’hôpital Heal Africa, a succombé quelques heures plus tard suite à ses blessures.
Toujours à Kasika, Paluku Ndanda Moise a été tué après avoir reçu trois balles dans l’abdomen et sur la cuisse droite. Il sera mort à l’hôpital suite à une hémorragie interne, affirme la police.
La quatrième victime est un élève dont l’identité n’a pas été révélée par la police. Il a été tué dans le quartier Majengo à l’Est de Goma, ajoute la police.
Des responsables des forces de sécurité déplorent ces cas d’assassinats et estiment qu’ils illustrent la montée de l’insécurité dans la ville de Goma.
Pour sa part, le gouverneur de province, Julien Paluku, a affirmé qu’il s’agit « des opérations bien planifiées qui viennent de quelque part ». il affirme qu’il est « encore tôt pour annoncer des mesures tant qu’une analyse globale de la situation n’a pas été faite ».
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