RDC: la loi sur la libéralisation du secteur de l’électricité votée au Sénat

Vue aérienne du barrage hydroélectrique Inga 2 (SNEL). Sur cette photo: le canal, le barrage, les conduites forcées, et la centrale (2005)

Les sénateurs ont voté, vendredi 15 novembre, la loi sur la libéralisation du secteur de l’électricité en RDC, une semaine après son passage à l’Assemblée nationale. Cette loi offre l’opportunité aux privés de devenir aux opérateurs dans ce secteur. Jusqu’à présent, la Société nationale d’électricité (Snel), société publique, détenait un monopole de fait dans ce secteur, gérant la quasi-totalité des infrastructures.

Le président de la commission Infrastructure et Aménagement du territoire au Sénat, Jean-Pierre Nenyenge, explique le sens de leur démarche:

«La grande innovation, c’est la libéralisation du secteur de l’électricité. L’Etat ne va plus désormais assurer le monopole dans ce secteur et la Snel va être un opérateur comme tout autre en travaillant dans une concurrence jugée loyale».

Il est persuadé que la concurrence fera qu’il y ait amélioration des conditions de travail dans ce domaine et permettra que le courant soit amené dans les milieux urbains, péri urbains et ruraux de la RDC.

Le ministre des Ressources hydrauliques et Electricité, Bruno Kapanji, qui avait présenté ce projet de loi, avait assuré que la Snel continuera à offrir ses services même si le secteur était libéralisé.

«La loi ne vise pas la Snel. Elle vise l’augmentation de la production de l’électricité ainsi que l’amélioration de la qualité des services à fournir à la population en matière d électricité », a-t-il expliqué.

Notons qu’à ce jour le taux d’accès à l’électricité en RDC est d’environ 9%.

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